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Sourate 112 - Coran 12-21. Traductions du Coran en Europe, XIIe-XXIe siècles - Sourate s112

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Witness List

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  • Structuration des données (TEI) Paul Gaillardon, Maud Ingarao (Pôle HN IHRIM)
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À faire.

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Éd. du Caire, 1924Contexte
X
سورة الإخلاص
بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ
1
قُلْ هُوَ اللَّهُ أَحَدٌ
2
اللَّهُ الصَّمَدُ
3
لَمْ يَلِدْ وَلَمْ يُولَدْ
4
وَلَمْ يَكُن لَّهُ كُفُوًا أَحَدٌ
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Hamidullah révisée, 2000Contexte
X
Le monothéisme pur (Al-Ihlas)
1
Dis : « Il est Allah, Unique.
2
Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons.
3
Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus.
4
Et nul n’est égal à Lui ».
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Masson, 1967Contexte
X
SOURATE
LE CULTE PUR
Au nom de Dieu : Celui qui fait miséricorde, le Miséricordieux.
1
Dis : « Lui, Dieu est Un !
2
Dieu !… L’Impénétrable
Note [édition originale] :  [texte arabe]  : ce nom a donné lieu à plusieurs interprétations. Louis Gardet (encyclopédie de l’Islam, 1958, article : al asmāʾ al ḥusnā , p. 738, N.° 68) écrit : l’ al samad, l’Impénétrable ; a) le Maître, celui qui règne (attribut de relation) ; b) sens voisin d’al halim : que ne troublent ni n’émeuvent les actes de ses adversaires (attribut négatif) ; c) le Très Haut en dignité ; d) en qui n’est point de “creux” : négation de tout mélange et de toute possible division en parties”. — On a donc choisi “Impénétrable” en faisant remarquer que l’essence divine est, en effet, un mystère insondable pour toute créature, mais aussi, absolument “dense”, compacte, sans aucune “faille” ou “creux”, jawf, d’après Ibn Hanbal et Zorarah cités par Massignon (La Passion d’al Hallaj, p. 645), et invisible.
     !
    3
    Il n’engendre pas ; il n’est pas engendré ;
    4
    nul n’est égal à lui ! »
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    Blachère, 1957Contexte
    X
    Sourate CXII.
    Le Culte.
    (Al-’Iḫlâṣ.)
    Propos liminaire du traducteur
    Le titre anciennement donné à cette sourate était aṣ-Ṣamad, tiré du vt. 2. C’est plus tard que lui fut appliqué un titre mieux en rapport avec le contenu. Le mot al-’Iḫlâṣ, traduit ici par « Culte », signifie « action de vouer un culte sincère ». Parfois le morceau est aussi intitulé at-Tawḥîd. « Proclamation de l’unicité d’Allah ».
    Les avis sont très partagés, chez les Musulmans, quant à la date de ce morceau. Certains le tiennent pour médinois. La majorité des exégètes le considère au contraire comme mekkois. D’autres disent que, révélé une première fois à la Mekke, il fit l’objet d’une seconde révélation à Médine. Ces divergences s’expliquent par le fait que, très tôt, la Tradition a vu, dans ce credo, une réponse à des contemporains pressant Mahomet
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    de définir la nature divine (cf. Tab., Nas. et surtout Razi). Selon que l’on fait, de ces interrogateurs, des Polythéistes, des Juifs ou des Chrétiens, on situe la révélation à la Mekke ou à Médine.
    Au nom d’Allah, le Bienfaiteur miséricordieux.
    1
    Dis : « Il est Allah, unique,
    Note [édition originale] : huwa llâhu ’aḥadun. Dans la traduction retenue on a considéré le dernier mot arabe comme un second attribut de huwa. A côté de cette construction, les commt. en admettent une autre où le pronom huwa n’est pas sujet, mais simple expositif. Dans ce cas d’ailleurs peu probable, il faudrait comprendre : Dis : « Voici : Allah est unique. »
      2
      Allah le Seul.
      Note [édition originale] : aṣ-ṣamadu « le Seul ». Selon une vingtaine de Traditions, ce mot signifie incorporel (plus exactement : qui ne boit ni ne mange). Cinq données lui prêtent le sens de : qui n’engendre pas et n’est pas engendré, tandis que quatre autres proposent l’acception de compact, homogène. Plus tard, des interprétations nouvelles, peut-être sous des influences motazilites, se substituent à ces conceptions entachées d’anthropomorphisme. On donne alors à ce terme le sens de secourable ou plus souvent d’éternel. Il ne semble pas que ces dernières significations soient à retenir. Celle reçue dans la présente traduction a pour elle de concorder avec le texte d’une inscription grecque de Palmyre où un croyant dédie un pyrée à un dieu cosmique et suprême qualifié de dieu un, seul, miséricordieux. V. Seyrig, Antiquités syriennes, I, 118 sqq.
        3
        Il n’a pas engendré et n’a pas été engendré.
        4
        N’est égal à Lui personne. »
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        Arberry, 1955Contexte
        X
        Sincere Religion
        1
        Say: 'He is God, One,
        2
        God, the Everlasting Refuge,
        3
        who has not begotten, and has not been begotten,
        4
        and equal to Him is not any one.'
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        Pitckthall, 1930Contexte
        X
        The Unity
        1
        Say: He is Allah, the One!
        2
        Allah, the eternally Besought of all!
        3
        He begetteth not nor was begotten.
        4
        And there is none comparable unto Him.
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        Marracci, 1698Contexte
        X

        SURA CXII.
        UNIFICATIO.
        MECCANA :
        COMMATUM QUATUOR.
        1
        1.  Dic. Est Deus unus.
        2
        2.  Deus Sempiternus.
        3
        3.  Non genuit, & non est genitus.
        4
        4.  Et non fuit illi par ullus.
        Note [édition originale] : NOTÆ.
        Inscribitur etiam hæc Sura الاخلاص Sincerificatio, in qua scilicet sincerę fidei, & religionis professio continetur : quemadmodùm etiam dicitur التوحيد  : Unificatio, quia unius Dei Majestate asserta, plurium deorum cultus in illa excluditur, itaut etiam Personarum pluralitas ab ea rejiciatur. Beidavius asserit : انها تعدل ثلث القران illam æquivalere tertiæ parti Alcorani. Meccana ne sit, an Medinensis, Moslemi certant, & adhuc sub judice lis est. De pręmio Lectoris hæc scribit Zamchascerius : عن رسول الله ص انه سمع رجلا يقراء قل هو الله واحد فقال وجبت :قيل يا رسول الله وما وجبت قال وجبت له الجنة Cùm Mahumetus audisset quendam legentem hanc Suram, dixit : Meruit. Dictum fuit illi : Quid meruit, O Legate Dei ? Respondit ; Meruit illi Paradisum.
        I.  Est Deus unus. ] Gelal : سئل رسول الله عن ربّه فنزل هو الله احد Interrogatus fuit Mahumetus de Domino suo : & respondit : est Deus unus.
          Note [édition originale] : REFUTATIONES.
          I. Si generare, & generari accipiantur in eo sensu, quem intelligit Mahumetus ; certum est, Deum nec generare, nec generari. Ipse enim, utpotè crassissimus, putat, non posse Deum habere filium, nisi ex copula cum aliqua fęmina. Ita enim loquitur in Sura 6. quę inscribitur الانعام Pecora, versu 96. بديع السموات والارض انّي يكون له ولد ولا تكون له صاحبة Conditor Cęlorum, & terræ : quomodò habebit filium, cùm non habebat uxorem ? Verùm si generari accipiatur in Deo eo modo, quem Christiana fides docet, ne Mahumetani quidem negare eam possunt, ut nos in secunda parte Prodromi fusissimè contra eosdem Mahumetanos probavimus. Credere verò non posse fieri generationem, nisi per copulam carnalem maris cum fęmina, hominis est nimis stolidi, & prorsùs pecuini, cùm non pauca animalia sine commercio maris, & fęminæ generentur.
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