Notio : differentia inter academicos et pyrrhonios

T1_Aenesidemus apud  Photius Bibliotheca 212  1  169b18

Ἀνεγνώσθη Αἰνησιδήμου Πυρρωνίων λόγοι ηʹ. Ἡ μὲν ὅλη πρόθεσις τοῦ βιβλίου βεβαιῶσαι ὅτι οὐδὲν βέβαιον εἰς κατάληψιν, οὔτε δι’ αἰσθήσεως, ἀλλ’ οὔτε μὴν διὰ νοήσεως· διὸ οὔτε τοὺς Πυρρωνίους οὔτε τοὺς ἄλλους εἰδέναι τὴν ἐν τοῖς οὖσιν ἀλήθειαν, ἀλλὰ τοὺς μὲν κατὰ ἄλλην αἵρεσιν φιλοσοφοῦντας ἀγνοεῖν τε τἄλλα καὶ ἑαυτοὺς μάτην κατατρίβειν καὶ δαπανᾶν συνεχέσιν ἀνίαις, καὶ αὐτὸ δὲ τοῦτο ἀγνοεῖν, ὅτι οὐδὲν αὐτοῖς τῶν δοξάντων εἰς κατάληψιν ἐληλυθέναι κατείληπται. Ὁ δὲ κατὰ Πύρρωνα φιλοσοφῶν τά τε ἄλλα εὐδαιμονεῖ, καὶ σοφός ἐστι τοῦ μάλιστα εἰδέναι ὅτι οὐδὲν αὐτῷ βεβαίως κατείληπται· ἃ δὲ καὶ εἰδείη, οὐδὲν μᾶλλον αὐτῶν τῇ καταφάσει ἢ τῇ ἀποφάσει γενναῖός ἐστι συγκατατίθεσθαι. Ἡ μὲν ὅλη τοῦ βιβλίου διάληψις ὃ βούλεται, εἴρηται. Γράφει δὲ τοὺς λόγους Αἰνησίδημος προσφωνῶν αὐτοὺς τῶν ἐξ Ἀκαδημίας τινὶ συναιρεσιώτῃ Λευκίῳ Τοβέρωνι, γένος μὲν Ῥωμαίῳ, δόξῃ δὲ λαμπρῷ ἐκ προγόνων καὶ πολιτικὰς ἀρχὰς οὐ τὰς τυχούσας μετιόντι.
J'ai lu les huit livres des Arguments des Pyrrhoniens d'Enésidème. Le projet général du livre est d'assurer que rien n'est sûr pour la compréhension, ni par l'intermédiaire de la sensation, et encore moins par l'intermédiaire de l'intellect. Pour cette raison ni les Pyrrhoniens ni les autres ne connaissent la vérité qui est dans les êtres, mais ceux qui philosophent selon une autre école ignorent tout et ils s'épuisent eux-mêmes en vain et se consument par des ennuis perpétuels, ils ignorent en outre cela même, que rien de ce qu’ils croyaient avoir été compris n'a été compris.   Mais celui qui philosophe selon Pyrrhon est heureux en toute chose et il est sage d'avoir conscience avant tout que rien n'est compris par lui de manière assurée ; en outre, quant aux choses qu'il saurait, il est noble qu’il ne donne pas davantage son assentiment à leur affirmation qu’à leur négation.   Voilà ce que recherche la conception générale du livre. Enésidème a écrit ces Arguments en les dédiant à un membre de l’Académie, Lucius Tubéron, d'origine romaine, homme brillant par la réputation de ses ancêtres et aspirant à des pouvoirs politiques qui ne sont pas les moindres.
T2_Aenesidemus apud  Photius Bibliotheca 212  2  169b36

 Ἐν μὲν οὖν τῷ πρώτῳ λόγῳ διαφορὰν τῶν τε Πυρρωνίων καὶ τῶν Ἀκαδημαϊκῶν εἰσάγων μικροῦ γλώσσῃ αὐτῇ ταῦτά φησιν, ὡς οἱ μὲν ἀπὸ τῆς Ἀκαδημίας δογματικοί τέ εἰσι καὶ τὰ μὲν τίθενται ἀδιστάκτως, τὰ δὲ αἴρουσιν ἀναμφιβόλως, οἱ δ’ ἀπὸ Πύρρωνος ἀπορητικοί τέ εἰσι καὶ παντὸς ἀπολελυμένοι δόγματος, καὶ οὐδεὶς αὐτῶν τὸ παράπαν οὔτε ἀκατάληπτα πάντα  εἴρηκεν οὔτε καταληπτά, ἀλλ’ οὐδὲν μᾶλλον τοιάδε ἢ τοιάδε, ἢ τότε μὲν τοῖα τότε δὲ οὐ τοῖα, ἢ ᾧ μὲν τοιαῦτα ᾧ δὲ οὐ τοιαῦτα ᾧ δ’ οὐδ’ ὅλως ὄντα· οὐδὲ μὴν ἐφικτὰ πάντα κοινῶς ἤ τινα τούτων ἢ οὐκ ἐφικτά, ἀλλ’ οὐδὲν μᾶλλον ἐφικτὰ ἢ οὐκ ἐφικτά, ἢ τότε μὲν ἐφικτὰ τότε δ’ οὐκέτι, ἢ τῷ μὲν ἐφικτὰ τῷ δ’ οὔ. Καὶ μὴν οὐδ’ ἀληθινὸν οὐδὲ ψεῦδος, οὐδὲ πιθανὸν οὐδ’ ἀπίθανον, οὐδ’ ὂν οὐδὲ μὴ ὄν, ἀλλὰ τὸ αὐτὸ ὡς εἰπεῖν οὐ μᾶλλον ἀληθὲς ἢ ψεῦδος, ἢ πιθανὸν ἢ ἀπίθανον, ἢ ὂν ἢ οὐκ ὄν, ἢ τότε μὲν τοῖον τότε δὲ τοῖον, ἢ ᾧ μὲν τοιονδὶ ᾧ δὲ καὶ οὐ τοιονδί. Καθόλου γὰρ οὐδὲν ὁ Πυρρώνιος ὁρίζει, ἀλλ’οὐδὲ αὐτὸ τοῦτο, ὅτι οὐδὲν διορίζεται· ἀλλ’ οὐκ ἔχοντες, φησίν, ὅπως τὸ νοούμενον ἐκλαλήσωμεν, οὕτω φράζομεν. Οἱ δ’ ἀπὸ τῆς Ἀκαδημίας, φησί, μάλιστα τῆς νῦν, καὶ στωϊκαῖς συμφέρονται ἐνίοτε δόξαις, καὶ εἰχρὴ τἀληθὲς εἰπεῖν, Στωϊκοὶ φαίνονται μαχόμενοι Στωϊκοῖς.
  Donc, dans le premier livre, introduisant une différence entre les Pyrrhoniens et les Académiciens il dit à peu près en ces termes ceci : ceux qui suivent l'Académie sont dogmatiques, c'est-à-dire qu'ils affirment certaines choses sans aucun doute et en refusent d'autres sans ambiguïté ; mais ceux qui suivent Pyrrhon sont aporétiques en ce qu'ils sont détachés de toute opinion, et personne parmi eux n'a dit en aucune manière ni que toutes les choses sont incompréhensibles, ni que toutes sont compréhensibles, mais qu'elles ne sont pas davantage telles que telles, ou parfois telles, mais parfois autrement, ou pour quelqu'un elles sont ainsi, mais pour quelqu'un d'autre non, et pour un troisième elles n’existent pas du tout ; en outre [personne parmi eux n'a dit] ni que toutes les choses sont accessibles pour tous, ni que certaines parmi elles [le sont], ni qu'elles sont inaccessibles, mais qu'elles ne sont pas davantage accessibles qu'inaccessibles ou parfois accessibles, parfois pas du tout, ou pour l'un accessibles, mais pas pour l'autre. De même, il n'y a ni vrai ni faux, ni plausible ni non plausible, ni être ni non-être, mais la même chose n'est, pour ainsi dire, pas davantage vraie que fausse, ou plausible que non-plausible, ou existante que non-existante, ou parfois ainsi, mais parfois autrement, ou pour l'un ainsi, mais pour l'autre non.  Car en général le Pyrrhonien ne détermine rien, pas même cela, que rien n'est déterminé ; mais, dit-il, n'ayant pas moyen d'exprimer ce que nous avons conçu, c'est ainsi que nous parlons. Quant à ceux qui suivent l'Académie, dit-il, surtout celle d'aujourd'hui, ils sont parfois en accord avec des opinions stoïciennes, et pour dire vrai, ils ressemblent à des stoïciens affrontant des stoïciens.
T3_Aenesidemus apud  Photius Bibliotheca 212  3  170a18

Δεύτερον περὶ πολλῶν δογματίζουσιν. Ἀρετήν τε γὰρ καὶ ἀφροσύνην εἰσάγουσι, καὶ ἀγαθὸν καὶ κακὸν ὑποτίθενται, καὶ ἀλήθειαν καὶ ψεῦδος, καὶ δὴ καὶ πιθανὸν καὶ ἀπίθανον καὶ ὂν καὶ μὴ ὄν, ἄλλα τε πολλὰ βεβαίως ὁρίζουσι, διαμφισβητεῖν δέ φασι περὶ μόνης τῆς καταληπτικῆς φαντασίας. Διὸ οἱ μὲν ἀπὸ Πύρρωνος ἐν τῷ μηδὲν ὁρίζειν ἀνεπίληπτοι τὸ παράπαν διαμένουσιν, οἱ δ’ ἐξ Ἀκαδημίας, φησίν, ὁμοίας τὰς εὐθύνας τοῖς ἄλλοις φιλοσόφοις ὑπέχουσι, τὸ δὲ μέγιστον, οἱ μὲν περὶ παντὸς τοῦ προτεθέντος διαποροῦντες τό τε σύστοιχον διατηροῦσι καὶ ἑαυτοῖς οὐ μάχονται, οἱ δὲ μαχόμενοι ἑαυτοῖς οὐ συνίσασι· τὸ γὰρ ἅμα τιθέναι τι καὶ αἴρειν ἀναμφιβόλως, ἅμα τε φάναι κοινῶς ὑπάρχειν καταληπτά, μάχην ὁμολογουμένην εἰσάγει, ἐπεὶ πῶς οἷόν τε γινώσκοντα τόδε μὲν εἶναι ἀληθὲς τόδε δὲ ψεῦδος ἔτι διαπορεῖν καὶ διστάσαι, καὶ οὐ σαφῶς τὸ μὲν ἑλέσθαι τὸ δὲ περιστῆναι; Εἰ μὲν γὰρ ἀγνοεῖται ὅτι τόδε ἐστὶν ἀγαθὸν ἢ κακόν, ἢ τόδε μὲν ἀληθὲς τόδε δὲ ψεῦδος, καὶ τόδε μὲν ὂν τόδε δὲ μὴ ὄν, πάντως ὁμολογητέον ἕκαστον ἀκατάληπτον εἶναι· εἰ δ’ ἐναργῶς κατ’ αἴσθησιν ἢ κατὰ νόησιν καταλαμβάνεται, καταληπτὸν ἕκαστον φατέον. Ταῦτα μὲν ἀρχόμενος τῶν λόγων καὶ τοιαῦθ’ ἕτερα τὴν διαφορὰν τῶν Πυρρωνίων καὶ Ἀκαδημαϊκῶν ὑποδεικνύς, ἀναγράφει ὁ Αἰνησίδημος ὁ ἐξ Αἰγῶν· ἐφεξῆς  δὲ κατὰ τὸν αὐτὸν λόγον πρῶτον καὶ τὴν ὅλην ἀγωγὴν ὡς τύπῳ καὶ κεφαλαιωδῶς τῶν Πυρρωνίων παραδίδωσι λόγων.
   En second lieu, ils dogmatisent sur de nombreuses choses. En effet, ils introduisent la vertu et la folie, ils admettent le bien et le mal, la vérité et l'erreur, en particulier le plausible et le non-plausible, l’être et le non-être, et déterminent avec certitude de nombreuses autres choses encore, mais disent qu'ils ne sont en désaccord que sur la seule impression compréhensive. C'est pourquoi, alors que ceux qui suivent Pyrrhon sont inexpugnables en s’en tenant absolument au fait de ne rien déterminer, ceux qui proviennent de l'Académie, dit-il, s'exposent aux mêmes accusations que les autres philosophes. Mais le plus important, c'est que ceux qui produisent des apories sur tout ce qu'ils examinent persistent sur la même ligne et ne se contredisent pas eux-mêmes, mais ceux qui se contredisent [sc. les académiciens] n'en ont pas conscience : en effet, affirmer une chose et nier sans ambiguïté, et dire en même temps que en général les choses sont compréhensibles, conduit à un conflit que tous reconnaissent. Et, sachant que cette chose-ci est vraie et celle-là est fausse, comment être encore capable de produire des apories et de douter, et ne pas choisir clairement l’une et se détourner de l’autre ? Car si l’on ignore que cette chose est bonne ou mauvaise, ou que celle-là est vraie mais que celle-ci est fausse, et que celle-ci est un être, mais que celle-là est un non-être, il faut absolument reconnaître que chacune de ces choses est incompréhensible ; mais si chacune de ces choses est comprise avec évidence, soit par la sensation soit par la conception, il faut dire que chacune est compréhensible  Tels sont les propos, avec d’autres du même genre, qu’écrit Enésidème d'Aegée au début de ses Arguments montrant la différence entre les pyrrhoniens et les académiciens. Mais, à la suite de ce même premier livre, il donne aussi comme en esquisse et en résumé le système entier des arguments pyrrhoniens.
Gell_NA_XI_5_6 apud  Aulus Gellius Noctes Atticae 11  5  6

Vetus autem quaestio et a multis scriptoribus Graecis tractata, an quid et quantum Pyrronios et Academicos philosophos intersit. Vtrique enim σκεπτικοί, ἐφεκτικοί, ἀπορητικοί dicuntur, quoniam utrique nihil adfirmant nihil que comprehendi putant. Sed ex omnibus rebus proinde visa dicunt fieri, quas φαντασίας appellant, non ut rerum ipsarum natura est, sed ut adfectio animi corporisve est eorum, ad quos ea visa perveniunt.
C'est une vieille question, qui a été examinée par de nombreux auteurs grecs, de savoir en quoi et combien différaient les philosophes pyrrhoniens et les académiciens. Car, on dit des uns comme des autres qu'ils sont σκεπτικοί (sceptiques), ἐφεκτικοί (éphectiques) et ἀπορητικοί (aporétiques), parce qu'ils n'affirment rien et pensent que rien ne peut être compris. Mais ils disent que de toutes choses proviennent des images, qu'ils appellent des φαντασίας (impressions), et qui ne sont pas selon la nature des choses elles-mêmes, mais selon l'affection de l'esprit et du corps de ceux à qui ces images apparaissent.
T8_Arcesilas apud  Sextus Empiricus Pyrrhoniae hypotyposes 1  33  220

Φασὶ μέντοι τινὲς ὅτι ἡ Ἀκαδημαϊκὴ φιλοσοφία ἡ αὐτή ἐστι τῇ σκέψει˙ διόπερ ἀκόλουθον ἂν εἴη καὶ περὶ τούτου διεξελθεῖν. Ἀκαδημίαι δὲ γεγόνασιν, ὡς φασὶ〈ν οἱ〉 πλείους [ἢ], τρεῖς, μία μὲν καὶ ἀρχαιοτάτη ἡ τῶν περὶ Πλάτωνα, δευτέρα δὲ καὶ μέση ἡ τῶν περὶ Ἀρκεσίλαον τὸν ἀκουστὴν Πολέμωνος, τρίτη δὲ καὶ νέα ἡ τῶν περὶ Καρνεάδην καὶ Κλειτόμαχον˙ ἔνιοι δὲ καὶ τετάρτην προστιθέασι τὴν περὶ Φίλωνα καὶ Χαρμίδαν, τινὲς δὲ καὶ πέμπτην καταλέγουσι τὴν περὶ [τὸν] Ἀντίοχον.
Mais certains affirment que la philosophie académicienne est la même chose que le scepticisme. Pour cette raison, il serait cohérent aussi d'aborder ce sujet. La plupart des gens disent qu'il y a eu trois Académies : une, la plus ancienne, est celle de Platon; la deuxième, la Moyenne Académie, celle d'Arcésilas, le disciple de Polémon ; la troisième, la Nouvelle Académie, celle de Carnéade et Clitomaque. Mais certains ajoutent aussi une quatrième Académie, celle de Philon et Charmadas, et d'autres encore une cinquième, celle d'Antiochus.
T6_Carneades apud  Sextus Empiricus Pyrrhoniae hypotyposes 1  33  229

εἰ δὲ καὶ πείθεσθαί τισιν οἵ τε ἀπὸ τῆς Ἀκαδημίας καὶ οἱ ἀπὸ τῆς σκέψεως λέγουσι, πρόδηλος καὶ ἡ κατὰ τοῦτο διαφορὰ τῶν φιλοσοφιῶν. τὸ γὰρ πείθεσθαι λέγεται διαφόρως, τό τε μὴ ἀντιτείνειν ἀλλ' ἁπλῶς ἕπεσθαι ἄνευ σφοδρᾶς προσκλίσεως καὶ προσπαθείας, ὡς ὁ παῖς πείθεσθαι λέγεται τῷ παιδαγωγῷ˙ ἅπαξ δὲ τὸ μετὰ αἱρέσεως καὶ οἱονεὶ συμπαθείας κατὰ τὸ σφόδρα συγκατατίθεσθαί τινι, ὡς ὁ ἄσωτος πείθεται τῷ δαπανητικῶς βιοῦν ἀξιοῦντι. διόπερ ἐπειδὴ οἱ μὲν περὶ Καρνεάδην καὶ Κλειτόμαχον μετὰ προσκλίσεως σφοδρᾶς πείθεσθαί τε καὶ πιθανὸν εἶναί τί φασιν, ἡμεῖς δὲ κατὰ τὸ ἁπλῶς εἴκειν ἄνευ προσπαθείας, καὶ κατὰ τοῦτο ἂν αὐτῶν διαφέροιμεν.
Même si les Académiciens et les sceptiques disent qu’ils sont persuadés par certaines choses, la différence entre les deux philosophies ici aussi est évidente. Car le fait d’être persuadé peut avoir des sens différents : le fait de ne pas résister mais simplement de suivre sans grande inclination ni adhésion, comme on dit qu’un enfant est persuadé par son précepteur ; parfois cependant cela signifie donner son assentiment à quelque chose selon une volonté ferme après un choix et pour ainsi dire une sympathie, comme un homme prodigue est persuadé par la personne qui défend le choix de vivre avec prodigalité. Pour cette raison, comme Carnéade et Clitomaque disent qu’ils sont persuadés avec une grande inclination et que quelque chose est plausible, tandis que pour nous c’est selon un simple renoncement sans adhésion ; cela aussi fait que nous sommes différents d’eux.