Énésidème dans le quatrième livre des Arguments
Pyrrhoniens propose, sur le même objet et avec plus ou moins le
même effet, cet argument : « si les phénomènes apparaissent de façon semblable à tous
ceux qui sont disposés de la même façon et que les signes sont des
phénomènes, alors les signes apparaissent de façon semblable à tous
ceux qui sont disposés de la même façon. Mais les signes
n'apparaissent pas de façon semblable à tous ceux qui sont disposés
de la même façon. Donc les
signes ne sont pas des phénomènes ». Et ici il semble bien qu’Énésidème, d'une part, appelle les choses
sensibles des phénomènes, d'autre part il propose un argument selon lequel
un second indémontrable s'ajoute à un troisième, dont la forme est la
suivante : « si le premier et le deuxième [sont vrais], alors le
troisième [est vrai]; or le troisième n'est pas [vrai], mais le premier
[l’]est; donc le deuxième n'est pas [vrai] ».
F6_Aenesidemusapud Sextus Empiricus, Adversus
Mathematicos_VII_XI84234
Mais il reste l'argument à partir des
parties non homogènes comme celui donné Enésidème sur
le signe qui fonctionne ainsi : “ si les phénomènes apparaissent de
façon semblable à ceux qui sont disposés de la même façon et que les
signes sont des phénomènes, alors les signent apparaissent de la meme
façon à ceux qui sont disposés de manière semblable. Mais les signes
n'apparaissent pas de le même façon à ceux qui sont disposés de manière
semblable, tandis que les phénomènes apparaissent de la même façon à
ceux qui sont disposés de manière semblable. Donc les signes ne sont pas
des phénomènes.